Dans nos associations, dans nos établissements, fait-on réellement une place à la vie intime, affective et amoureuse des personnes accompagnées, qu’elles soient malades, âgées, exclues ou handicapées ? Puisqu’il s’agit de lieux de vie, et pas seulement de soins ou d’accompagnement social, ce devrait être le cas sur le principe.
Mais force est de constater que cette intention se heurte à un certain nombre de paradoxes dans la pratique de l’accompagnement social et médico-social : comment concilier vie privée et vie collective dans une institution ? Comment donner la liberté aux personnes accompagnées d’avoir des relations affectives et amoureuses tout en les accompagnant et en les protégeant ? À quel point les aidants peuvent-ils et doivent-ils s’investir sur cette question délicate ?
Le respect de la vie privée en établissement ne se décrète pas, il s’organise. Différents acteurs associatifs témoignent.
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