« Grâce à la crise, refonder l’action », tel est le thème qui a été abordé lors des Journées nationales 2014 qui se sont déroulées les 4 et 5 avril à Nîmes. L’angle de réflexion était donc le suivant : si la crise est une contrainte, elle est aussi une opportunité.
La crise actuelle est, semble-t-il, une contrainte à double titre. Elle génère une abondance en pauvreté et une pénurie en moyens pour y répondre. Pour ces deux raisons, les associations de solidarité sont mises sous pression : elles sont incitées à faire mieux avec moins de ressources, à l’image de la société actuelle.
Mais la crise permet également d’ouvrir ou de rouvrir le champ des possibles, en poussant les
associations à innover, à revoir leur manière de fonctionner et de servir les personnes. Les actions qui en découlent ne cherchent pas à répondre uniquement à la pénurie : elles mobilisent des approches nouvelles pour mieux combattre les effets de la crise au quotidien et mieux accompagner les personnes vulnérables.
Pour illustrer cette innovation, la parole dans ce dossier de Proteste a été donnée, en grande partie, aux associations nîmoises qui ont accueilli les ateliers du vendredi 4 avril, intitulés globalement : « des initiatives durables et porteuses de sens ».
Bonne lecture !
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