12.07.2017
Enfance – Jeunesse
Lutte contre les exclusions
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La Croix-Rouge a publié un rapport alertant de la situation de pauvreté croissante chez les jeunes français. Faute de moyens, les jeunes sont obligés de faire des choix entre différentes priorités, entraînant entre autres des privations de repas et un renoncement aux soins.
Des étudiants contraints de sauter des repas, la part des moins de 25 ans au sein des bénéficiaires d’épiceries solidaires montée à 13% en 2016, un jeune sur cinq ayant renoncé aux soins… autant de raisons de s’inquiéter d’une priorisation malheureuse des jeunes de plus en plus paupérisés. D’après le rapport, les jeunes bénéficiaires des épiceries solidaires ont un reste à vivre moyen (ce dont un foyer dispose une fois les charges fixes payées) de 85 euros pour se nourrir et se vêtir pendant un mois. Ainsi, plus de 13 000 étudiants parisiens sautent quatre à six repas par semaine, faute de moyens. Cette dynamique empire progressivement avec un rajeunissement évident de la pauvreté en France : près d’un enfant sur cinq vit aujourd’hui dans une situation sociale précaire. Afin de changer les choses, le rapport de la Croix-Rouge formule une série de proposition pour réduire la pauvreté des jeunes : une ouverture des minimas sociaux à 16 ans, une augmentation des financements destinés à l’éducation à la santé ou un élargissement du déploiement des Maisons des adolescents et des Espaces santé des jeunes. Des perspectives intéressantes alors que nombre de jeunes ignorent les dispositifs d’aide sociale et de santé.
Plus d’informations sur www.croix-rouge.fr